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Pathfinder | Serial leader

Le Serial Leader a comme objectif de parachuté les pathfinders du 509th PIB, composé au départ d’un officier et de quatorze hommes et ceux du 551st PIB comprenant quatre officiers et treize hommes ainsi que ceux du 550th IAB, composé d’un officier et de dix hommes.

Juste avant d’entrer dans son avion à minuit, Tims A. Quinn qui a comme objectif de préparer la zone de parachutage de son bataillon au domaine de Valbourgès. Tims Quinn, Frank Serio et un autre membre de leur bataillon embarque dans un des avions de tête du Serial 4 emmenant le 463rd PFAB.

À quelques kilomètres de là sur l’aérodrome de Marcigliana où se trouve la Pathfinder School le 1st Lieutenant Daniel De Leo qui commande l’équipe de pathfinders du 509th embarque pour mener ses hommes sur la Provence et a à son bord deux drôles de paroissiens; l’un des deux est le Sgt. Manuel Serrano, l’un des survivants de la suicide mission sur El Djem. Serano a été capturé brièvement par les Allemands à Salerno avant de s’échapper et de rejoindre les résistants italiens. La règle dit qu’un homme ayant été capturé soit retiré du front. Mais Serrano pense qu’il n’en a pas finis avec les Allemands. Il s’immisce donc dans le C-47 de De Leo, en compagnie du M/Sgt. James Prettyman, qui lui n’avait suivi aucune formation de parachutiste, appartenant à l’échelon administratif de la Pathfinder School de Marcigliana. De Leo prétend ne rien voir et accepte ces drôles d’oiseaux dans son stick.

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Le Sgt. Manuel Serrano sera fait prisonnier par les allemands lors du saut sur Avellino et s’échappera de son camp de prisonnier juste après sa capture. Il combattra avec les partisans Italien pendant près de 9 mois.

Le C-47 transportant De Leo est le premier des neuf sticks de pathfinders censés baliser les Drop Zone autour du Muy. Juste avant de décoller De Leo parle au pilote lui racontant que ses deux derniers sauts (El Djem et Avellino) ont été catastrophiques en raison de mauvais largages. Le pilote lui assure que cette fois qu’il serait bien largué sinon il lui offrirait une caisse du meilleur Scotch !

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Le Pvt. Charles Petty de la 509th Pathfinder Team, sur la piste d’envol de Marcigliana, quelques heures avant le décollage.

Grâce aux images des reliefs visibles sur les écrans des radars SCR-717-C, les pilotes peuvent se repérer par rapports aux photos aériennes réalisées le 7 août et ainsi tenter un largage précis sur les DZ. Malgré ces aides à la navigation, le Serial Leader transportant les 3 équipes de pathfinders, devant être larguées sur la DZ C à 03 heures 23, s’égare et doit reprendre une seconde navigation vers la côte jusqu’à la mer pour essayer un second passage sur la bonne DZ.

Les avions suivent l’itinéraire exact que Napoléon a pris en 1815 sur la mer depuis son exil sur l’île d’Elbe en direction du continent. Mais en arrivant près de la côte, tous les pilotes ne peuvent voir la zone de largage à cause d’un long banc de brouillard. Ils font demi-tour cinq fois en essayant de trouver un trou à travers la DCA qui leur tire dessus à l’aveugle. Après deux heures et demie à voler au-dessus des terres provençales, les pathfinders sautent finalement. La plupart sont à 25 km de la zone de largage prédéfinit.

Au moins 12 hommes et deux officiers se trouvent dans le premier des trois premiers avions désigné par la Task Force afin de transporter les éléments de la 551st Pathfinder Team. Le second avion transporte Tims Quinn et probablement Frank Serio. Seul le Capt. Tims A. Quinn, le 1st Lt. Frank C. Serio et un autre homme de leur stick de pathfinders atterrissent sur la Drop Zone C. Le troisième avion transporte John « Milt » Hill qui est probablement le premier des pathfinders à toucher le sol de France. Milt Hill est le commandant en second de la HQ Company du 551st PIB et est supposé établir des positions de tirs pour les mortiers et les mitrailleuses de son bataillon à Valbourgès, mais il saute de si bas, moins de 50 mètres, qu’il perd sa carabine et son .45 à la sortie du C-47. Il retrouve quelques un de ses hommes dans la mâtinée et les pathfinders sont conduits par un français jusqu’à la DZ A.

Le premier homme du 551st PIB tué au combat est Wendell E. Morrisson qui touche une ligne à haute tension ce qui épargne la vie du 1/Sgt. William W. Lumsden de la HQ Company ayant atterri au même endroit. Lorsqu’il touche le sol, Lumsden est empêtré dans son harnais lorsqu’un Allemand vient lui tirer dessus à quelques centimètres de lui avec sa mitraillette. L’allemand se retourne et Lumsden, toujours dans son harnais, sort son .45 de son étui et lui tire une balle dans le dos. Une balle lui a blessé le bras, mais en enlevant son parachute ventrale. Il lui a sauvé la vie. Quatre trous ont perforés son parachute.


Pour les pathfinders de De Leo, la zone dans laquelle leur avion vol est aussi recouverte par le brouillard et la DCA allemande est active. L’avion de De Leo fait deux fois le circuit depuis la mer pour essayer de localiser la Drop Zone. Les parachutistes, écrasés sous le poids de l’équipement restent 30 minutes debout et attendent le feu vert. De Leo ordonne de sauter au moment où l’avion est pris sous le feu des 20mm allemands. Il saute et a immédiatement l’impression qu’un avion vient de lui passer sur le crâne ! Un éclat de shrapnel l’a touché à la tempe, arrachant son casque. Il s’évanouit. Quand il revient à lui, il est accroché à un cèdre et se balance à quatre mètres du sol. Quelques instants plus tard, De Leo perçoit une silhouette armée qui s’avance. Il ne peut atteindre son pistolet et croit sa dernière heure arrivée. Il murmure le mot de passe «Lafayette», et la réponse vient: «Democracy»… C’est l’un de ses pathfinders, Charles Mc Donald.

Une trentaine de minutes plus tard arrive le Pvt. Vincent Klubster. Les deux hommes descendent De Leo de l’arbre et le soignent. De Leo a le crâne fracturé par l’éclat d’obus. Après s’être remis de ses émotions, il se rend vite compte qu’il ne peut rejoindre la Drop Zone, mais une seule chose le console : La caisse de Scotch ! En atterrissant dans une zone boisée, les paras se rendent compte qu’ils ne peuvent rejoindre la DZ et n’essayent même pas de mettre en place leur matériel. Ils se trouvent en réalité à Belluny, au sud-ouest de Grasse à près de 30 kilomètres de leur zone d’atterrissage ! Personne n’a été blessé durant le saut mis-à-part De Leo.

Charles Petty rejoint son lieutenant durant l’après-midi du 15 août, le petit groupe d’hommes s’élève désormais à six hommes. Les pathfinders se mettent en route en direction de Cannes à travers les lignes ennemies et en échappant aux nombreuses patrouilles allemandes qui les recherchent. Des résistants leur ont affirmé que la ville de Cannes vient d’être libérée par les troupes débarquées par mer ! À 22 heures, ils arrivent à Tanneron avec quatre prisonniers Allemands.

Ils sont aidés par la résistance qui s’occupe d’eux et de leurs prisonniers. Le lendemain, un résistant français alerte De Leo et ses hommes; une patrouille de 12 Allemands vient d’être repérée. De Leo monte une embuscade et attaque la patrouille, tuant trois allemands, en blessant mortellement deux et en faisant le reste prisonniers. Le Sergent Serrano (survivant de la mission sur El Djem) est blessé à la jambe et les armes récupérées sont distribuées à la résistance. Souffrant de la malaria, McDonald est laissé aux habitants du village. Le 17 aout, le groupe de De Leo continue sa progression et estimant qu’ils se trouvent assez proche des lignes Alliées. Deux hommes sont envoyés en éclaireurs. Ce n’est que le 18 août qu’ils rejoignent le reste du 509th au Muy et sont les derniers paras du 509th à arriver.

Le stick des 12 pathfinders du 550th Infantry Airborne Battalion avait été largué la veille à 4 heures du matin le 15 août. Après avoir tournoyé autour de la Drop Zone pendant de longues minutes pour pouvoir enfin la «localisé», ils ratent leur zone d’atterrissage et détruisent tout leur matériel de balisage, ils enterrent également leur parachute et commencent à se déplacer jusqu’à l’endroit où ils étaient censés être. Le petit groupe de pathfinders capture un peu plus tard un command car allemand et s’entassent tous dedans pour ensuite se diriger en direction du Muy à plusieurs kilomètres de là puis, abandonnent le véhicule ayant peur de se faire tirer dessus par les paras alliés des environ. Ils arrivent juste à temps au Muy pour le début de l’assaut du 16 août.