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Le raid d’El Djem

Le raid d’El Djem

1st Lt. Daniel DeLeo in Italy wearing a B10 Air Force jacket with the battalion' pocket patch.

En Tunisie, la grande majorité du ravitaillement de l'Afrika Korps s'effectue en train. Afin de stopper ces opérations de ravitaillement, l'état major lance une campagne de bombardement contre toutes les grandes routes et chemins de fer. Tous les raids aériens avaient échoué à cause d'un terrain très accidenté. Le pont d'El Djem est si petit que les bombardements y sont aussi imprécis. L'idée est alors d'envoyer un petit commander dynamiter le pont qui est situer sur la voie ferrée entre Sousse et Sfax, quelques à une centaine de kilomètres derrière les lignes de front.  Les Français prétendent qu'aucun train ne circulent sur cette voie. Mais le haut commandement allié en a décidé autrement, et l'ordre est donné d'envoyer un commando dynamiter le pont.

A 22 heures 30, le 26 décembre 1942, 3 C-47 décollent de Thelepte en Tunisie sous une pleine lune. A leur bord, 30 hommes du 2/509th Parachute Infantry Battalion, ainsi que deux français (le Sergeant Jean Guilhenjouan et le Caporal Paul Vullierme) sensés connaitre le pays. Leur mission : détruire le pont ferroviraire d’El Djem,  vital pour l'acheminement des approvisionnements de l'Afrika Korps à El Djem.

En plus de leur équipement habituel, pour cette mission, les paras reçoivent un kit d'évasion contenant une scie, du matériel de pêche, des petites boussoles magnétiques et des allumettes. Le vol dure environ 1h pour parcourir les 144 kilomètres. Les pilotes ont des difficultés pour localiser la zone de saut senser être situer au nord de la voie ferrée. Les C-47 se mettent alors à tourner au-dessus d'El Djem avant de mettre le cap au nord en suivant la voie ferrée jusqu'à ce qu'ils atteignent la zone de largage.

Lorsque la lumière verte s'allume, les paras sautent et subissent un atterrissage brutal à cause de l'obscurité. Toutefois, le groupe se rassemble rapidement même si les paras mettent une heure pour récupérer tout le matériel. Ils trouvent rapidement la voie ferrée et marchent alors vers le sud pensant atteindre rapidement leur objectif. Après trois heures de marche, le groupe s'arrête pour se reposer et De Leo envoie des éclaireurs vers le sud pour trouver le pont. Trente minutes plus tard, Ils reviennent sans avoir trouver le pont. Alors que le soleil commence à se lever, le groupe continue sa marche vers le sud.

Il découvre alors l'horrible vérité; Ils avaient marché dans la mauvaise direction toute la nuit. Les paras ne peuvent faire demi-tour compte tenu de l’état de fatigue des hommes et font alors exploser un morceau de voie ferrée et un bâtiment semblant renfermé un mécanisme de contrôle de chemin de fer. Lors de l’opération de destruction, les guetteurs placés au nord et au sud de la voie ferrée, aperçoivent les allemands à un peu plus d’un kilomètre de leur position. Ils ont été trahis par des civils arabes auxquels ils avaient demandé de l’ide pour récupérer et transporter le matériel ainsi que pour s’orienter.

Les allemands approchant, De Leo explique qu’il faut se séparer pour rejoindre les lignes alliés. Sur les 31 hommes du commando, 7 y parviennent relativement facilement, Seize autres hommes retrouveront plus tard le bataillon. Le reste des parachutistes, a plupart encore inconnu, auraient été tués par les allemands. Après la prise de la Tunisie, De Leo est revenu pour voir le pont. Construit sur d’énormes piliers, jamais lui et ses parachutistes n’auraient pu le détruire.



In Tunisia, the vast majority of Afrika Korps supplies are transported by train. In order to stop these refueling operations, the Allies launched a bombing campaign against all major roads and railroads. All the air raids had failed because of a very rough terrain. El Djem bridge is so small that the bombardments are also imprecise. The idea is then to send a small commando to dynamite the bridge which is located on the track between Sousse and Sfax, a few hundred kilometers behind the front lines. The French claim that no train travels on this railway. But the Allied High Command decided otherwise, and the order was given to send a commando to dynamite the bridge.

At 10.30 pm on 26 December 1942, 3 C-47s took off from Thelepte in Tunisia under a full moon. On board, 30 men of the 2/509th Parachute Infantry Battalion and two French (Sergeant Jean Guilhenjouan and Corporal Paul Vullierme) are supposed to know the country. Their mission was to destroy the El Djem railroad bridge, which was vital for the transport of supplies to the Afrika Korps in El Djem.

In addition to their usual equipment, for this mission, the paratroopers receive an escape kit containing a saw, fishing gear, small magnetic compasses and matches. The flight lasts about 1 hour to cover the 144 kilometers. The pilots have difficulty locating the jump area to be located north of the track. The C-47s then turn over El Djem before heading north along the tracks until they reach the drop zone.

When the green light comes on, the paratroopers jump and undergo a sudden landing due to the darkness. However, the group collects quickly even if the paratroopers put an hour to recover all the equipment. They quickly find the railway and then walk south thinking they quickly reach their goal. After three hours of walking, the group stops to rest and De Leo sends scouts south to find the bridge. Thirty minutes later, they return without finding the bridge. As the sun begins to rise, the group continues its march to the south.

He then discovers the horrible truth; They had walked in the wrong direction all night. The paratroopers can not turn back because of the fatigue of the men and then explode a piece of railway track and a building seemingly enclosed a mechanism of railway control. During the destruction operation, watchmen north and south of the railway track, saw the Germans just over a kilometer from their position. They were betrayed by Arabs to whom they had asked to retrieve and transport the equipment as well as to orient themselves.

With the Germans approaching, De Leo explains that it is necessary to separate to join the allied lines. Of the 32 men of the commando, 7 succeed relatively easily, Sixteen other men will later find the battalion. The rest of the paratroopers, most of them unknown, were killed by the Germans. After the capture of Tunisia, De Leo returned to see the bridge. Built on enormous pillars, he and his paratroopers could never have destroyed it.

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