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Les Arcs

Le village des Arcs est situé à environ six kilomètres et demi au sud-ouest du Muy et à l’intersection de la route N7 et d’une route allant de Trans-en-Provence à Vidauban. Juste au sud des Arcs, un chemin de fer longe le nord de la N7. Au sud de la ville, Roque Rousse, une hauteur d’environ 250m, est l’objectif du 1st Battalion du Major William Boyle. La contrôlé permet de surveiller toute la vallée entre Les Arcs et Le Muy. Aucun allemand ne se trouve aux Arcs, ces derniers ayant quitté les lieux la veille.

Au petit matin, le Maj. William Boyle qui a atterri au nord-ouest du village retrouve une demi-douzaine de parachutistes et des Français qui le renseignent sur la direction des Arcs.

La plupart des hommes du 1st Battalion en route vers leur objectif contournent ces collines, soit vers le nord via Trans-en-Provence, soit vers le sud en direction des Arcs. La poignée de parachutistes entrant dans le village le matin est accueillie par la population. Parmi eux se trouvent le Captain Young, Battalion S-3 et l’Assistant Surgeon, le Captain James MacNamara. En continuant vers le sud et en dépassant la voie ferrée, ils tombent sur la garnison allemande ayant évacué la ville la veille. La poignée de parachutistes décide de rester sur place, ne pouvant plus avancer vers l’objectif au sud de la ville.

Des parachutistes de la C Battery du 460th PFAB et du 1st Battalion du 517th PIR halent un pack howitzer de 75mm sur la place des Arcs. (Georges Meissonier)

Dans l’après-midi, le Maj. Boyle entre aux Arcs. Décidant de poursuivre vers son objectif, lui et ses parachutistes essuient de lourds tirs d’armes légères à cause de la contre-attaque allemande qui les fait retourner aux abords des Arcs pour former un périmètre de défense. L’ennemi bat son plein dans le combat, celui-ci venant et repartant en tirant. La plupart de la zone bâtie est le long de la route nord-sud par-delà la voie ferrée. À l’extrémité sud de l’agglomération, le Major Boyle et ses hommes tiennent les allemands tout au long du Jour J par l'extrémité sud des constructions. L'ennemi résiste farouchement et est renforcé par l'équivalent d'un bataillon entier.

Le lendemain, 16 août, une contre-attaque venant de la Kampfgrüppe Brundel attaquent le village depuis le sud-ouest. Les combats s'intensifient et Boyle est cloué sur place dans le village. En tout début de matinée, les allemands entrent dans le village et le Maj. Boyle décide d’évacuer. Il insiste pour qu'aucun blessé ne soit laissé en arrière. Il arpente lui-même les arrières sous le feu de l'ennemi pendant que ses hommes évacuent un par un en rampant. Portant les blessés, la petite troupe se glisse toute la journée entre différents groupes d'Allemands. La C Battery du 460th PFAB se précipite pour fournir des tirs d’artillerie permettant de réduire la pression exercée sur les forces de Boyle. Toute la journée sous le feu nourri de forces ennemies, Boyle conduit sa petite troupe hors de l'encerclement Allemand. Vers 08h00, le village est aux mains des troupes du Kampfgruppe Brundel et des patrouilles de reconnaissance poussent même jusqu’à Trans-en-Provence !

Le 2/517 devait normalement arriver dans la matinée pour soulager la pression exercée sur Boyle. Le 2nd Battalion a deux missions le 16 août : relever le Captain Fraser de son objectif qui était à l’origine celui du 3rd Battalion (prendre la colline entre Sainte-Roseline et les Arcs) et dégager le Major Boyle et ses hommes des Arcs.

Dick Seitz, qui est à 5 kilomètres au nord des Arcs pousse avec son bataillon en avant pour rejoindre Boyle au moment où les allemands commencent à rassembler leurs forces dans les faubourgs de la ville pour une contre-attaque en masse.

À droite : Le Sgt. Larry Carnes, Pfc. Barney Hekkala et un troisième para de A/517 non identifié sur Roque Rousse.

À droite : Le Sgt. Larry Carnes, Pfc. Barney Hekkala et un troisième para de A/517 non identifié sur Roque Rousse.

À environ 09h00, deux platoons de la D Company du Lieutenant Loren James (Dave Armstrong ayant été gravement blessé durant le saut) entrent aux Arcs depuis le nord. Le 2nd Platoon se déplace vers l’extrémité sud de la ville et réussi à contacter quelques-uns des hommes de Boyle et arrive à mettre en place une défense à quelques centaines de mètres de la gare.

Des escarmouches continuent toute la journée. Les efforts des allemands pour se reformer sont divisés par des armes légères et des tirs de mortiers de 4,2 inch (venant du 83rd Chemical Battalion) et des P51 balancent des bombes de 500 kilos le long de la voie ferrée. Huit ou dix hommes de la Dog Company sont blessés. Avec l’aide d’un médecin français et des prisonniers allemands, un poste de secours est mis en place dans un hôtel. En milieu d’après-midi, la Fox Company arrive en prenant position dans le nord du village.

Aux environs de 14h00, les deux colonnes épuisées du 3rd Battalion de Melvin Zais, parachuté par erreur dans la région de Fayence arrivent à La Motte et à 16 heures, ils arrivent au château Sainte Roseline mettant fin à une marche forcée d'une quarantaine de kilomètres. Bien qu’ils soient épuisés, désorganisés et à court d’officiers et d’hommes de troupe qui ne se sont pas joints à ceux ayant fait la marche, le bataillon reçoit l'ordre de se mettre en route dès la fin d'après-midi afin de prendre la vallée au sud de la voie ferrée et de faire équipe avec le 2nd Battalion.

La D Company du 83rd Chemical Bn. balance un véritable ouragan de phosphore sur la vallée des Arcs juste avant l'attaque du 3rd Battalion du 517th en fin de journée du 16 août.
À 20h00, le 3/517 attaque depuis l’est à travers un vignoble au nord de la voie ferrée qui est infesté de nids de mitrailleuses allemandes et bien couvert par les défenses ennemies mises en place derrière les remblais de la voie ferrée. Mais l’attaque s’essouffle.

À son poste de commandement à Sainte-Roseline, le Colonel Rupert Graves est très préoccupé par le fait que Les Arcs soient encore aux mains des allemands. Il devient essentiel que les allemands en soient délogés avant la matinée du 17 août. Une mission de tir est alors coordonnée entre le 460th Parachute Field Artillery Battalion de Ray Cato et la D Company du 83rd Chemical Battalion. Tout le monde sur place, y compris les officiers de compagnie, participe à l'approvisionnement des canons. Cela permet d'effectuer un feu continu sur les positions allemandes, soupçonnées d'être des points forts, d'un millier d'obus en seulement 20 minutes. Le village est libéré le 17 août aux premières lueurs du jour.


 

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