Le Lt. Col. Raymond Cato est un officier d’artillerie dans les pures traditions de « Pelham Galant » (Le Major Confédéré John Pelham, âgé de 23 ans était le chef de l’artillerie de la cavalerie de Stuart. Pelham est noté comme audacieux et son innovation pour l’utilisation de l’artillerie). Sous son commandement, le 460th est devenu, selon l’avis du 517th, le meilleur bataillon d’artillerie de l’armée américaine. Cato est déterminé à montré ce qui pouvait être réalisé avec l’artillerie de campagne aéroportée.
Quinze avions transportant le 460th PFAB font atterrir un tiers du bataillon près de la zone de largage. Dix autres sticks sont dispersés de la DZ jusqu’au Muy et vingt autres sur la côte, au nord de Fréjus. Le Colonel Cato regroupe alors rapidement les deux sticks comprenant la Headquarters Battery vers la zone de rassemblement, faisant taire les armes automatiques de quelques allemands. Tandis que la plupart de l’infanterie tente toujours de s’orienter à 6h30, quatre obusiers sont en position à 8 heures. Deux autres sont mis en place dans une batterie de six canons improvisée.
À midi, onze obusiers sont en positions, avec ses servants et prêt à tiré. Le contact radio est établit avec les 36th et 45th Infantry Division, ainsi que le VI Corps et la Task Force Headquarters.
Sur la côte
Comme indiqué plus haut, vingt avions remplis du 460th sautent trop tôt en raison d’un système défectueux des lumières rouge-verte. Le Major Edward C. Frank, Battalion XO, retrouve 3 sticks de la Headquarters Battery près de Fréjus et vers l’ouest. À 12h Franck rencontre une centaine d’artilleurs de plusieurs batteries comprenant quatre obusiers, donnant naissance à la « Task Force 100 » ou « Task Force Frank« . Laissant les blessés dans les foyers de la région, le groupe avec un guide local part vers l’ouest en parallèle de la route principale. Comme la nuit approche, ils s’arrêtent pour la nuit. À 18h un français apparait avec des informations sur une batterie de 88mm allemand à proximité. Prenant 3 hommes avec des fils téléphonique, Frank se glisse dans une position en arrière de la batterie ennemie. Les instructions sont donnés par téléphone, d’orienter les canons et d’être prêt à tirer à l’aube.
À 7h, le 16 août le matin suivant, une fumée est tirée dans la batterie allemande, suivie de cinq séries de rafale en l’air. Des bruits confus et des mouvements sont entendus mais ne peuvent être vu à travers les épaisses broussailles. Le Major Franck retourne à sa batterie improvisée et donne ses ordres, ainsi la colonne continue sa route vers l’ouest pour rejoindre le bataillon et se mettre en position de tir. Plus tard il apprend que le feu de l’artillerie sur les allemands ons causés leur retraite, avec 7 canons, 25 camions et de nombreux blessés.
Satisfait de leur première mission de tir, la « Task Force 100 » avec leurs prisonniers allemands continuent leur route jusqu’à la zone de rassemblement. Après un peu de persuasion amicale tout en regardant dans le canon d’une mitrailleuse, les prisonniers contribuent au tractage des obusiers.