Le Lt. Col. William « Wild Bill » Boyle observe le brouillard qui couvre le sol de France par la porte du C-47 qui se trouve parmi les 45 avions qui transportent son 1/517 Parachute Infantry. La lumière verte s’allume et Boyle pense encore être au dessus de la méditerranée. Il saute cependant, surpris de voir très peu d’avions dans le ciel et atterrit en douceur. La plupart des hommes du bataillon du Major Bill Boyle sont éparpillées sur une zone formant un carré de 48 à 64 kilomètres, à l’ouest au nord-ouest et au sud-ouest de Trans-en-Provence. Le Battalion Headquarters fait le meilleur atterrissage, relativement bien concentrée dans les collines boisées au sud-est de Trans. En plein jour, le Lt. Erie Ehly (commandant de la HQ Co.) réuni plus de la moitié de sa compagnie. Rejoint par le Captain Charles La Chaussee de la Charlie Company, le groupe se déplace vers l’est le long de la route vers le lieu de rassemblement du bataillon, avec plusieurs hommes arrivant régulièrement.
À un carrefour, près de la zone de rassemblement, deux allemands de l’Organisation Todt du Service de Travail ouvrent le feu sur la colonne avec une mitrailleuse Maxim à refroidissement à eau. Après un bref échange de tir, les allemands se rendent et la colonne atteint la zone de rassemblement.
Le Lieutenant James Reith, arrive avec 50 à 60 hommes de la Able Company suivi par le Lieutenant Dan Cook avec un stick de la Charlie Company. D’autres petits groupes ou individus arrivent, mais il n’y avait aucun signe des officiers supérieur du bataillon. Après une demi-heure, LaChaussee et Ehly décident d’aller à leurs objectifs. Ils ont rassemblés plusieurs hommes et s’en vont pour se diriger vers le sud, en passant par le Château Sainte Roseline sur leur droite. En traversant la N7, un détachement ennemi offre une brève argumentation de tir qui est rapidement éliminer par le Sgt. Joe Chobot de la A Company, avec quelques fusiliers. À ce moment, le Major Herbert Bowlby, XO du 1st Battalion arrive et prend le commandement. À 11 heures 30, le 1st Battalion a une force d’environ 150 hommes pour atteindre son objectif.
À l’ouest de Sainte Roseline plusieurs basse colline s’étendant de Trans-en-Provence jusqu’au sud des Arcs. La plupart des hommes du bataillon vont d’abord autour de ces collines qui est leur premier objectif, que ce soit depuis le nord par Trans ou du sud depuis Les Arcs et tombent nez à nez avec une force ennemi de plus de 300 allemands qui se déplace vers le nord-ouest.
Le Major Boyle atterrit à 6 ou 8 km au sud ouest de Trans. Les 2/3 de son stick se perdent dans l’obscurité, et Boyle se déplace vers son objectif qui est Les Arcs avec 5 hommes se trouvant avec lui. Les allemands essayaient d’encercler les forces de Boyle en passant à travers les maisons voisines et sur les toits. Ils perdent beaucoup d’homme en essayant de passé dans une rue en contrebas de la position de Jamme et Ernst ou est établit leur mitrailleuse. De plus en plus d’homme du 1st Battalion continue d’arriver depuis le nord-ouest. À la nuit tombée le « petit Alamo » de Boyle a une force d’environ 45 à 90 hommes, avec 5 officiers et un chirurgien.
Etant donné que d’autres groupes d’hommes du 1st Battalion commencent à arriver depuis l’ouest, ils sont mis à disposition du Captain Fraser (où sa compagnie Able avait été désigné comme force de réserve) pour combler le vide laissé par l’absence du 3rd Battalion, et les dirige à l’ouest des collines de Sainte Roseline. Tout ces groupes ont dit exactement la même chose : ont atterrit entre 3 et 9 kms (voir plus) de la DZ, ont récupérer le matériel qu’ils ont put trouver et ont ainsi du parcourir un dur trajet depuis leurs zone d’atterrissage sur le terrain très accentué en se brossant avec quelques allemands.
Le Lieutenant John Boom Boom Alicki et une partie de son Demolition Platoon sont attaqués à 1 km au sud du Muy par un groupe d’allemand de 30 hommes. Dans cette lutte, un américain est tué et 8 autres sont fait prisonniers.
La Baker Company a la distinction d’être la plus malchanceuse, car elle est la compagnie la plus largement dispersé de tout l’ensemble du 517th Combat Team. Le Capitaine Hillsdale commandant de la compagnie, débarque avec son stick à 3 kms et demi au nord-ouest de Lorgues, tandis que le XO, le Lt. Terry Sanford tombe avec ses hommes à 8 km au nord-est de la DZ, à environ 24 km de Hillsdale et ses hommes sont allés en direction d’une odyssée virtuelle en essayant de se rendre vers leur objectif. À Lorgues ils déposent un homme blessé dans un hôpital local. En poursuivant vers le sud-est, ils entendent un feu nourri venant des Arcs et décident de faire marche arrière et de faire le tour de la ville par le nord. C’est ce qu’ils font tout le Dday. Le lendemain matin, ils sont mitraillés par un avion américain.
Dans la région de Trans-en-Provence, environ 50 hommes du 460th PFAB sont rassemblés sous le commandement du Captain Vogel et combattent jusqu’à la zone de rassemblement du 460th. Environ 3/4 du bataillon a atterri sur la DZ mais en petit groupe séparé. Un groupe sous le commandement de Cato fait un assaut sur une position ennemi et la neutralise. À approximativement 6 heures du matin 1/3 du bataillon s’est rassemblé et six howitzers sont sur leurs positions pré-désignés afin de former la première batterie.
Le château Sainte Roseline est situé à 1,6 km au sud-ouest de la DZ A, entre les villages de La Motte, Le Muy et Les Arcs. Le château du Baron Henri de Rasque de Laval, incluant une abbaye du 11e siècle, était une exploitation vinicole, et l’est toujours aujourd’hui. Pendant la planification de l’opération, il fut sélectionné afin d’y établir le poste de commandement du Combat Team, étant un point central prédominant l’endroit. C’est là que le Colonel Rupert D. Graves, commandant du 517th PRCT, blessé accidentellement au visage lors du parachutage, installe son PC le matin du Jour J. Les officiers de liaison et leurs équipes y rejoignent le bataillon et établissent les communications radio entre les différentes unités du Combat Team.
Le Major Paul Vella, chirurgien du Combat Team et un groupe de personnel médical appartenant à la 676th Medical Collecting Company organisent un poste de secours dans le cloître du monastère. Les blessés y arrivent de plus en plus nombreux, mais sans moyen de transport et sans savoir où aller, ils ne peuvent être évacués.
Au nord-est de la DZ, le stick du Lieutenant Sandford rencontre le General Frederick et un groupe d’officier de la Task Force. Après un passage aux avant-postes pour rechercher des hommes perdus, Sanford et son groupe vont vers le sud, rejoignant Reardon sur la N7. Le lieutenant Sandford est en charge de tout ce groupe. Dans l’obscurité du soir du Jour-J, il y a 45 à 90 hommes du 1st Battalion de Boyle aux Arcs, et environ 200 du Major Bowbly sur la zone de l’objectif et le reste des hommes, environ 200 sont à l’ouest de Sainte Roseline avec le Captain Fraser, comme force de réserve.
Le point de ralliement est entre Les Arcs et La Motte, au milieu d’un large vignoble, le château Sainte Roseline accueille le Poste de Commandement du régiment ainsi que le poste de secours.
Dès le 16, les actions reprennent avec la difficile attaque du village des Arcs – (enlevé grâce aux pilonnages du 460th PFAB et du 83rd Chemical Battalion) –, et du Muy, tenu par une garnison de 500 hommes.
Le Jour J + 1 à 14 heures, une jeep de reconnaissance de la 45th Infantry Division arrive au château Sainte-Roseline, c’est le premier contact avec les troupes venus de la mer pour le 517th PRCT.
La prise de Draguignan par le 551st, qui s’est emparé de la FK800 du Generalmajor Bieringer, annonça la fin de la résistance allemande dans le Var. C’est ainsi, à partir du 17, que le 517th réussit à se regrouper au Château Sainte-Roseline, et à goûter à un court repos avant de faire mouvement sur Puget-sur-Argens.