En 1944, l’hiver se déclare très tôt dans les Alpes Maritimes et le 5 Octobre la neige tombe déjà dans les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Les hommes du 551st arrivé dans les Alpes Maritimes ont encore leurs tenues et équipements camouflés de l’été et ils n’avaient pas été ré équipé.
Plusieurs patrouilles de 15 à 40 hommes sont souvent organisées mais à partir de début Octobre la neige ne rend pas les choses faciles. Autre chose encore, avant de se replié, l’ennemi a soigneusement miné les voies de communications.
Le Lt. Col. Wood Joerg demande alors des volontaires ayant l’expérience du ski pour former des patrouilles à longue portée dans les montagnes ennei-gées, une dizaine de patrouilles sont alors formés. Ces patrouilles relèvent parfois de l’exploit étant donné que bon nombre d’hommes du bataillon n’avaient jamais vu la neige !
Ironiquement, le 551st PIB, une unité entrainée au combat dans la jungle et dans un environnement tropical, se distingue en tant que troupe de mon-tagne évoluant sous des conditions climatiques extrêmes ! Ces hommes envoyés à Auron par petits groupes reçoivent des cours de ski, le but étant de patrouiller sur la frontière Franco-Italienne à la recherche des Autrichiens du 4e Höhesgebirgesjäger.
Pour mener à bien leur mission, les parachutistes sont équipés de parka réversibles, de ski et de raquettes de neige. Une patrouille à ski est composée de 15 hommes pouvant parcourir 25, voir 30 kilomètres sur les hauteurs et dans les montagnes dans le but de cherché le contact avec l’ennemi ou de suivre ses mouvements et ses activités.