contact@1stabtf.com

William J. ‘Wild Bill’ Boyle

William J. ‘Wild Bill’ Boyle

Major William J. Boyle

'Wild Bill' lors d'une permission à Nice à l'automne 1944. "Je n’étais pas du genre à me cirer les pompes. Ça me mettait mal à l’aise."

William J. Boyle est né le 29 août 1917 à Brooklyn, New York. C’est pour s’échapper d’une condition sociale médiocre qu’il présente sa candidature à l’entrée à l’académie Militaire de West Point. Il y entre le 1er juillet 1935 et en ressort le 12 juin 1939. Il sert ensuite dans le 33rd Infantry Regiment à Panama pendant six mois. Son premier commandant de compagnie lui inculque le devoir de prendre soin de ses hommes. En mars 1940, il est évacué à cause d’une blessure est est affecté au 24th Infantry regiment de Fort Benning à la suite de sa convalescence puis à Fort Wheeler comme Platoon Leader puis commandant de compagnie et dans la section de renseignement, le "Regimental S-2".

En 1942, il se porte volontaire pour les parachutiste et est affecté au 506th Parachute Infantry Regiment où il va effectué ses cinq sauts d’entrainement : «Lors de mon premier saut j’étais au milieu d’un stick de 8 hommes. Je me souviens nettement de la commande ‘go’ et je me souviens de l’ouverture du parachute. Ce qui s’est passé au milieu je ne m’en souviens pas. Je me souviens heurter un genou lors de ce saut et en bonus, le second genou lors du second saut. Lorsque le chirurgien m’a demandé de venir lors du second saut, j’ai marché vers lui sans boitiller. Y-avait pas moyen qu’il me renvoi. »

Devenu Major, William Boyle devient commandant du 1st Battalion, 517th Parachute Infantry Regiment commandé par le Lt. Col. Louis A. Walsh Jr. Il a l’opportunité de sélectionné ses 800 hommes.
Le Lt. Col. Richard J. Seitz dira de lui : « Boyle était un gars droit, sans fioritures. Il était extrêmement intelligent mais ne donnait pas ce sentiment lorsque vous le rencontriez pour la première fois. »

Boyle croit au travail, à l’endurance et à l’esprit de corps, plus qu’au cirage de bottes et à la discipline de parade : « Je n’étais pas du genre à me cirer les pompes. Ça me mettait mal à l’aise. J’attendais la même chose de la part des mes officiers et de mes hommes. J’avais une opinion sur la discipline mais j’accentuais l’entrainement au combat, la fiabilité au combat et la capacité à s’appuyer les uns sur les autres et non à avoir des bottes brillantes. La vérité et l’exactitude en un mot étaient essentielles. »

William Boyle est un jusqu’au-boutiste qui, prenant soin de ses hommes, faisait dépasser leurs limites. L’une de ces limites est de porter une mitrailleuse de cal .30 lors de marches rapide par toute ses compagnies. L’un de ses commandants lui confie que ceci est impossible, « J’ai résolu le problème en lui ordonnant de prendre une mitrailleuse dans sa formation pour la marche rapide de cet après-midi. Je suis arrivé là avec tout mon équipement une minute avant que ça commence et j’ai pris la mitrailleuse. Je me suis tenu au côté de ce commandant de compagnie jusqu’au bout. Il marchait plus vite que la normal - 5 miles en 58 minutes. J’ai transporté la mitrailleuse sur toute la distance. Lorsqu’il a rompu les rangs de sa compagnie, je lui ai jeté la mitrailleuse sur lui disant « Ne me dis plus jamais que quelque chose est impossible. »

Boyle sera blessé en Italie et pendant la bataille des Ardennes. Il laissera l’immense souvenir d’être un chef dur, mais juste et complaisant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.